Le contrat de ma nouvelle vie vient d'etre signé.

Aujourd'hui était le premier jour de ma nouvelle vie. Oui, nouvelle vie car j'étais a je ne sais déjà combien de kilomètres de mon chez moi, j'avais oser défier mes parents et cela sur un coup de tête. L'idée de changer de vie aurais peut être pu attendre tout compte fait... M'enfin bref, ce qui est fait est fait.

J'étais arrivée a Miami la veille et de suite, l'endroit m'avait plu. De plus... Le soleil est là ! Ah... Fini la grisaille parisienne et a moi la chaleur et les lunettes de soleil. Bon, c'est vrai que vu sous cet angle, mon opinion de l'endroit ce fesait bien maigre. Mais je suis comme je suis. Je ne savais pas encore a quoi m'attendre, c'est peut être pourquoi j'abordais la question ainsi. Bon, arrivée donc la vieille, découverte de l'endroit et déjà sous le charme. Ahlala... Si tout ce passait toujours aussi bien ici, la vie serait bien morne. Pour vu qu'il y est de l'action et de quoi me divertir.

Premier cour, j'y étais allée guillerette mais plus perdue qu'autre chose. Dans les couloirs, les gens me regardaient bizarrement et cela ne me plaisait pas vraiment. J'arrivais dans la classe, m'étais dégotée une bonne place et tout le tralala quand le professeur fit l'appel. Mon nom... Pas grand chose mais cela déclencha l'hilarité générale. Ah, ok, merci de votre accueil chaleureux les amis. En plus, pour couronner le tout, j'ai du rectifier cet idiot de professeur qui avait écorché mon nom de famille. Bien évidemment, je l'avais fait un sourire géant aux lèvres, moi même prête a éclater de rire. Oui, cela plut, je le savais. Quoi de mieux que de s'intégrer dans ce nouveau monde en attirant tous les regards sur moi. Oui, je laissais penser que j'étais une fille sympathique, et même venue d'ailleurs, prête a rigoler a ceux qui c'étaient a la base moquer d'elle.

Après ce cour bien passée, j'étais sortie pour chercher le soleil sur ma peau. Et me voici. Un jardin japonais s'étalait devant moi, juste magnifique. Je marchais doucement sur le petit sentier de pierres blanches, entourée par la verdure et des petits ruisseaux apaisants. Hum... Juste délicieux. Pour couronner le tout, le soleil poussait les oiseaux a chanter gaiement, se qui me ravit. Tout en inspectant l'endroit, je vus un banc rouge, près d'une petite " cascade ". L'endroit me semblait idéal, je me décidais donc a m'assoir. Je pris un livre de mon sac et me mire a lire, plongée dans le roman.

Colin rôdait dans le lycée depuis désormais plus d'un an, il le connaissait tellement bien, qu'il pourrait devenir aveugle ça ne le dérangerait pas plus. Il savait très bien que les surveillants étaient bien trop flemmard pour vérifier tous les endroits que regorgé l'Académie MYL ! Il avait donc mit ses acquis et sa connaissance pour s'isoler : l'endroit le moins fréquenter étant le jardin japonais, qui était bien plus loin du bâtiment Saint-Pierre, d'ailleurs il ne savait toujours pas pourquoi il était dans le plan d'évacuation : il était bien loin du lycée, ainsi que de l'internat, il se séparait des bâtiments, pour lui aussi s'isoler.. Il fallait bien du courage pour vouloir y aller.

Le brun savait donc qu'il n'y aurait personne, alors il se permettrait de faire ce que bon lui semblait. Il sortit tranquillement une cigarette, de marque bien connu, et la mit à la bouche. Il sortit sont feu par la suite, et alluma celle-ci, se créant un nuage opaque, pour flouter un peu son regard. Il avançait alors doucement, s'éloignant de l'entrée du Jardin, pour s'y enfoncer bien loin, là où guère personne ne voudrait s'y risquer !

Mais qui ne connait pas la chaaaance de Cole, il fut surprit de voir une jeune blondinette assise sur son banc, celui qu'il s'était accaparé dès son entrée à l'Académie. Il s'arrêtait alors pas très loin de la blondinette, aspirant une taffe de sa cigarette, puis recracha celle-ci avant de demander d'un air plus ou moins froid.

" T'est pas en cours ! Sais-tu que c'est un crime de s'asseoir sur ce banc ? "

Il la regardait alors, attendant une quelconque réaction de sa part, voir si celle-ci était comme toutes les blondinettes qui disaient Amen, ou bien comme sa toute nouvelle connaissance, Caroline, qui n'hésitait pas à lancer son venin pour affronter le brun qui osait le fait de se croire supérieur à la personne devant lui.

Soudain une odeur qui me déplaisait fortement arriva en meme temps qu'un jeune brun a la demarche que je
Jugeais nonchalante. Je leve le regard avec dedain et regarde le nouveau venu. Comme ça c'etait son banc...Hum. pas sur non. Je regarde à côté de moi. Non, pas de prenom ou de nom en vue. Je regarde de nouveau le grand dadet qui venait d'empecher le soleil de venir a moi et sourit. Bon, il croyait pas que je n'allais rien repliquer quand meme ? Je souris de plus belle et lui répondit avec mon accent français on ne peut plus charmant.

- Je vais commencer par te dire bonjour, on ne sait jamais, la politesse peut etre utile... Puis je vais te retouner la question, tu ne devrais pas etre en cour toi non plus ? Je rajouterais que les personnes qui osent se croire supérieure s a moi le regretta amerement.

Je lui offre un joli sourire, me leve et lui tend la main.

- Juliette, nouvelle ici. Enchanté de te rencontrer ô grand brun qui m'agresde a cause d'un banc.

Jusqu'à preuve du contraire, le brun n'avait guère parler à la blondinette de la possession du banc, il y pensait, c'était normal pour lui. Il la regardait alors, puis soupirait alors, quel fille ennuyeuse. Il tirait alors une nouvelle latte, soufflant la fumant avant de s'approcher de celle-ci, se m'étant à hauteur de son visage pour lui dire doucement.

" Ceux qui ont osés me parler avec une telle arrogance n'ont pas continuer leur études ici. "

Il tapait alors le poing contre le banc, énerver contre la blondinette qui au haut de sa petite jeunesse, entre 14 et 16 ans environs, il supposait, elle osait parler ainsi à un aîné ! Quel mal élevé. Il finit sa cigarette, et n'hésitait pas à jeter le mégot près de ses pieds, il avait besoin de se créer des ennemies, il détestait se faire aimer, alors il n'hésitait pas à se faire haïr.

J'ouvre grand mes yeux d'un bleu sans fond et soupire. Pourquoi partir si loin de moi... Grrr... Je me hais. Bon, ok, j'avais pas a lui parler comme ça, mais là, je suis a bout. Faut que j'envoie quelque chose. Je me passe la main dans les cheveux, ferme mon livre et le range doucement. Envolé mon sourire d'ange, cela ne sert a rien. Je suis un cas désespéré et ne veux pas changer. Je secoue doucement la tête, et regarde de nouveau le jeune homme. Que lui dire ? Les traductions des éventuelles réponses me fuient et je me retrouve, là, comme une pauvre fille. Je me mord les lèvres et réfléchi quelques secondes supplémentaires. Alors... Il a dit que ceux qui lui parlait mal s'en allait ?! Oh, oui ! Faite moi sortir de cet enfer !

- Ah... C'est dommage pour les autres alors. Je ne cherche pas les ennuis tu sais, mais ne les fuis pas non plus. Alors si tu ne veux pas faire copain/copine, cela ne me gène absolument pas. J'aime bien les relations tendues, cela donne toujours un peu de piquant a la vie. , finis - je de déclarer sur un sourire.

Bon, tu as fini de jouer a la petite peste ?! C'est ridicule, je te jure... Tu devrais te voir. Pauvre de toi mon enfant, 15 ans et si arrogante, tu devrais avoir honte. Honte, moi ? Ah ! Celui qui me dit ça me connait mal. Même si je fais la plus grosse bourde de toute une vie, j'en ressortirai la tête haute. Enfin, le problème n'est pas ici. Je suis en train de défier ouvertement une personne légèrement plus grande et forte que moi. Mouaif... Ca fait du bien de se défouler, non ? Et encore, fait-il parti de ceux qui cogne pour s'exprimer ? Si oui, cela serait franchement décevant...!

La jeune fille semblait bien frêle et inoffensive, ce qui était un malin plaisir d'enquiquiner celle-ci, autant psychologiquement que ... Non, elle était bien trop jeune pour qu'il puisse l'embêter sous les draps, ah ah. Elle semblait aussi bien immature, sous ses airs de princesse, qui essaie tant bien que mal de se débattre dans un combat acharné avec le loup ; image image, comprendra qui pourra. Parlons d'immaturité ! Sous son aspect de garçon complètent débile, et ça tombe sous le sens qu'il en soit un, Colin cache bien profondément son côté intelligent et sociable, qu'il ne voulait guère faire sortir pour des raisons bien précise.

Colin approchait alors la jeunette qui se montrait tigre, bien qu'au fond d'elle n'était qu'un pauvre chaton égaré et apeuré, pour passer la main dans ses cheveux blonds et longs, bien que doux, il se mit à les ébouriffer, quel connard me diriez-vous ! Il soupirait alors en disant à la gamine.

" Oooouh, tu essaie de montrer tes crocs, malheureusement ma belle t'est bien plus jolie avec ton petit sourire en coin. T'est pas bien méchante, oh non, n'essaie pas de te montrer sous un autre angle, t'est pas plus méchante qu'une fourmis, par contre, t'est bien têtue comme un âne. "

Il sourit alors finalement, avant d'enlever ses doigts fins, tellement fins qu'ils ressemblaient fortement à ceux d'une femme, c'était d'ailleurs bien étrange... Pour finalement les porter à sa poche, pour soutirer une seconde cigarette, qu'il allait encore cramer. Il s'éloignait alors de la jeunette, il savait bien comment il était, il ne voulait pas s'attacher comme à chaque fois aux gamines, c'était pas ce qu'il voulait, lui.. Était solitaire ! Oui oui oui, parfaitement.

Gloups ! Il a oser toucher a MES cheveux sans aucune autorisation ?! Alors ça non, je ne pouvais pas l'accepter. La main me démange, mais je me retiens, histoire de pas laisser une marque sur son minoi. Un faible sourire arrive tout de même a percer le ciel nuageux et je me remet a regarder d'un air hautain celui qui vient de me traiter de fourmis. La comparaison avec l'âne n'était pas non plus très.,. Charmante ? Un garçon n'aurait jamais oseé avant ! Décidément, j'allais devoir revoir touts mes principes. Je cherche un truc, je n'allais pas me laisser faire... Oh et cette odeur ! Ça m'horripile a un point, vous ne pouvez même pas vous en rendre compte ! Il le fait exprès ou quoi ce kéké ?! Zen Juliette, zen.... Détend toi et l'orage va passer. Mais aussi bête que cela puisse paraitre, je ne veux pas d'une accalmie. Cela fait un bien fou d'avoir quelqu'un a qui tenir tête, qui ne vous souri pas simplement parce qu'il connait le porte feuille de papa/maman.

- Peut être... Mais je trouve que ton jugement manque un peu de recherche. On se connait a peine, tu me cernes en quelques répliques magiques et... T'es tu déjà fait piquer par une fourmi rouge ? Parce que je peux te l'assurer, sa piqure est douloureuse. Hum.., Ah oui, si tu pouvais aussi ranger ta clope je t'en serais reconnaissante, même si je pense que tu n'en a rien a faire.

Aucune réaction, aucune répartie, aucun signe de vie de la jeune fille. Elle semblait être blasée, ou bien habituer, ce qui ennuyait profondément l'adolescent, à la recherche d'un peu d'action dans l'Académie qui pour sa seconde rentrée était bien vide. Le garçon écoutait ce que la jeune fille avait à raconter, sans bien écouter au fond, il s'en foutait royalement, elle n'avait aucun intérêt pour lui.. Elle était inintéressante, mis à part son corps elle ne pourrait rien lui apporter . Il se déplaçait alors, pour aller un peu plus loin, et.. Ce fut le drame ! Il glissait sur une pierre, son regard s'agrandit alors d'un coup pour pousser un petit cris pratiquement inaudible. Il tombait alors violemment au sol, fermant ses yeux de mal. Il crispait alors sa mâchoire pour finalement mordre ses lèvres et tenir sa tête brune de ses deux mains, quand il en retira une, ce ne fut pas sa main vierge, mais bien du sang qui dégoulinait de sa main.

Il tournait alors d'un coup de l'oeil, rompant alors le vacarne qu'il venait de créer, pour fermer une seconde fois les yeux et réfléchir amplement à cette chute. Premièrement, il venait de se fracasser le crâne, il avait qu'à prier pour qu'il n'y ai aucune séquelle, enfin plus profond que le superficielle. Secondement, la jeune fille devait bien rire de sa chute, demain il ferait très certainement le tours de l'Académie. Pour finir, il avait extrêmement mal ! Il restait alors allongé au sol, le temps que sa tête arrête de tourner... Moque toi des autres, embêtes les, Dieu te le rendra !

Bon, ok, franchement très belle rencontre. Mais qu'ai je fais au Bon Dieu pour qu'il mette de tels abrutis sur ma route. Je soupire vraiment fatiguée. Je sors mon portable ( histoire de faire genre... ), consulte mes SMS a vitesse grand V et attend. Rien ? Reçu 5/5, on a donc plus rien a ce dire, tu peux disposer Monsieur-je-ne-m'intéresse-qu'a-mon-nombril. Alors je le vois s'éloigner et je suis aux anges ! Enfin débarrassée de l'intrus qui n'était qu'un parasite dans ma nouvelle vie. Je me rassoit, passe une jambe au dessus de l'autre, dévoilant légèrement ma lingerie, car oui j'étais en robe. Et puis vous savez quoi, regardez, elle est jolie la petite culotte ! Je ressort mon livre quand soudain..,

BOUM ! Quelqu'un est tombé ? Oh ! C'est l'autre.. Première réaction, l'indifférence, puis j'éclate de rire. Puis... Du sang ?! Glurp, je ne supporte pas, mais le pauvre...! Je me lève et le rejoint rapidement d'un pas mal assuré. Je me penche vers lui, me demandant si je n'allais pas m'évanouir devant la vue de tant de rouge.

- Oh...! Ça va ?!, lui demandais je doucement, si doucement qu'on aurait pu croire a un murmure. Tu veux que j'appelle les secours ? Oh... Mais pourquoi ça tombe sur moi !

J'essaie d'aider, mes mains cherchent la blessure. Enfin, maladroite que je suis, cette démarche n'est récompensée que part une belle tache sur ma robe fleurie. Je me relève en hâte et fonce vers mon sac. Je l'attrape au passage et reviens aussi vite que je suis parti. Je sort des mouchoirs en papiers et farfouille de plus belle pour trouver quelque chose de plus utile. Je touche au but. Des pansements, du désinfectant ( me demandez pas pourquoi j'ai ceci dans mon sac ). Je sort aussi un élastique, puis me fait vite fait une queue de cheval haute, histoire de ne pas me salir les cheveux. Maintenant mon portable.... Où est il ?! Rho.... Mon attrntion de reporte de nouveau vers le jeune homme. Accrouoie a côté de lui, j'attend maintenant une quelconque reponse.

Le brun restait tout simplement couché, il ne devait pas bouger dans ses situations. Il avait d'ailleurs l'habitude de tomber, dans ses souvenirs, chaque jour il avait une belle gamelle en prime. Il avait ainsi donc pu apprendre à faire les bons mouvements, au fil du temps, pour ne pas se retrouver avec.. Un hématome, une blessure plus élargie, un mal de tête insupportable, et toutes autres symptômes après la chute. En l’occurrence, rester stable, après avoir cogner l'arrière du crâne, il fallait aucunement se lever, c'était bien trop dur à reprendre connaissance après avoir bouger...

Il soupirait alors profondément, avant d'entendre la jeunette lui parler. Il ne devait pas non plus ouvrir sa bouche, et sortir un mot, alors il fit le mort total. Finalement, elle partit, pour on ne sait quelle raison, ce fut à ce moment qu'il ouvrit doucement les yeux, voyant légèrement trouble, façon d'exprimer un certain mécontentement de la boite crânienne ! Il fermait alors deux secondes les yeux avant de les rouvrir et faire son rituel.

" Ok. Mon prénom, Colin. J'ai... Dix-neuf année, mon habitation se situe à... La troisième maison de Notthing Hill... 1, 2, 3, 4, 5, ok j'ai bien cinq doigts. "

Puis soudain, il relevait son buste, s'étirant légèrement, pour décontracter ses muscles, ceux de son dos plus précisément. Il fermait une nouvelle fois les yeux avant de mâchouiller, pour voir si son crâne lui faisait mal, puis finalement ré-ouvrit les yeux. Tout était bon, juste la blessure qui était légère, fallait encore qu'il passe à l'infirmerie ou l'hôpital si c'était un peu plus grave qu'il ne l'avait prédit. Il se souvint enfin de la jeune fille, alors il demandait simplement d'une voix assez clair, une voix neutre du moins, sans moindre colère ou n'importe quel autre sentiment.

" Tu es toujours présente Blondinette ? "

En effet, ils ne connaissaient pas leur prénom respectifs.

Bon, je l'observe, il fait un rituel qui m'est étranger, mais ce qui compte c'est qu'il aille bien. Je pousse un soupir de soulagement, car dans de temples situations, je stressais un max sans pour savoir pourquoi. Je met une mèche rebelle derrière mon oreille et le fixe. Bon, après l'âne et la fourmi, c'est la blondinette. Il en a beaucoup des comme ça encore ? M'enfin bon. Je ne peux m'empecher de sourire. Même si je ne l'apprécie forcément, je préfère ça qu'une mort sur la conscience. Oui oui, j'exagere un peu, mais je m'imagine toujours le pire.

- Oui, Blondinette reste fidèle au poste, n'ai je pu m'empêcher de lui répondre d'une voix mélodieuse.

Bon, maintenant l'émotion passée, une chose, une seule. La colère. Je sais qu'il n'a pas fait exprès de de ramasser par terre, mais quand même ! Cela m'a fichue une sacré frousse ! Je porte ma main a ma bouche et mordille l'ongle du pouce, chose qui traduisait mon anxiété. Je n'allais pas non plus l'attaquer pour sa malchance mais... L 'idée m'avait traversée l'esprit, aussi honteuse soit-elle. Allez, la turbulence passée je souris de nouveau et le dévisage. A t-il seulement une petite idée de l'état dans lequel une personne qui se fait mal me met ? Non, je ne pense pas. Il avait plutôt une tête a ne se soucier que de lui cet énergumène. Rho... Decidemment, tous les noms allaient y passer pour le qualifier. Mais bon, ne devrais je pas me faire un peu plus aimable ? Si, sûrement, cela était plus agréable et me ressemblait plus.

Colin tirait une bouille d'enfant, retroussant un peu sa lèvre inférieur comme pour réfléchir longuement. Il avait toujours mal, bien que ce soit normal, il avait l'habitude de se prendre des headshoot, c'était pratiquement normal pour lui. Il ne se levait pas, pour ne pas brusquer son corps et son crâne, qui avait prit un sacré coup bien qu'il fasse son fière. Par contre, il regardait la cause de sa chute, qui n'était pas une pierre un peu trop rebelle, mais ce fut un bon et beau gland. Si si, je vous l'assure. Un gland. C'est avec stupéfaction qu'il prit le fruit sec entre ses mains, pour le jeter alors au loin, il s'était fait un nouvel ennemie tient !

La jeune fille lui avait répondue, avec une pointe de sarcasme, ce qui démontre qu'elle était intelligente. Vous ne connaissez pas cette fameuse phrase ? Qui dis qu'une personne qui pratique le sarcasme, et c'est prouvé, et fortement intelligente. Colin frôlait alors le Q.I de Mr. Einstein ! Trêve de bla blatisation.

" Pas trop choquée ? "

Lui demandait-il en penchant légèrement la tête sur son épaule, souffrant légèrement, ce fut sa main gauche qui massa une partie de son crâne non ouverte, pour faire passer la douleur atroce, qui montait un peu plus, doucement, il lui tardait de trouver sa douleur maximal... Il n'en était qu'au début là ! Rah la la...

Je secoue doucement la tête, complètement ahurie. Il venait de de fracasser le crâne mais cela n'avait pas l'air de l'atteindre. Je fis une petite grimace et continue a le regarder. Ça lui arrivait souvent ce genre de chose ? J'aurais parié que oui.... Il semblait si décontracté en plus cet imbécile ! Mais bon sang, qu'est ce que j'ai contre lui a la fin ? Cela commence a fortement m'agacer cette humeur massacrante envers ce jeune homme. Allez, calme toi ma grande. Je calme ma respiration, souris et me revoici.

- Si, choquée comme jamais ! Comme c'est effrayant un gland assassin !

Clin d'oeil, puis grand sourire. Franchement, maintenant que j'avais passer le cap je n'aime pas monsieur j'allais essayer de le connaitre. N'empêche, après cette réponse on ne peut plus fausse, il fallait que je lui dise la vérité. Je reporte mon pouce a la bouche et.... Oh non ! Je vais bousiller ma manucure. Quelle superficielle je fesais quand je m'y mettais. Vraiment très décevant, mais bon, on change pas une équipe gagnante comme on dit !

- Non, plus sérieusement, tu m'as filer une de ses frousses ! Je te jures, tu ne devrais pas être fier. Et puis tant que j'y suis, là', dans l'immédiat j'ai envie de te gifler pour la frayeur que tu as déclencher chez moi !

Allez, voilà, je lui ai dit. Mmmmm, cela fait un bien fou de dire ce que l'on pense réellement. Le problème, c'est comment il va réagir, interpréter tout ça... Vas y grand brun, épate moi pour une fois !

Comment vous décrire le fait, qu'il n'écoutait encore et toujours pas la blondinette ? Il portait une certaine attention sur... Le fameux gland ! C'était un gland meurtrier... C'était assez désarmant cette histoire. Dans tous les cas il devait oublier cette histoire et rapidement, alors il reportait son attention sur la blondinette, sans bien la regarder.

Il entendit seulement, le fait de vouloir claquer le grand brun. Il tournait alors la tête pour lui faire une tête bien bizarre (signature poweeer ♫) et soupirer. Il se levait alors, et s'approcha de la petite blondinette. Il s'abaissait alors, non s'agenouiller bien évidemment hein, il mit ses coudes sur ses genoux pliés et ferma les yeux, tout simplement, tout décontracté. Il lui dit alors.

" Va y, défoule-toi. "

Il attendit alors, de ce recevoir une méga, méga tarte dans la gueule, peut-être ça lui remettrait quelques neurones en place. Qui sait.